Vaut-il mieux être pro que anti ? Par exemple pro-tolérance que anti-fachiste ?

Je pense que oui.
S'il est vrai qu'on peut se construire "contre" quelque chose ou quelqu'un, celà ne suffit pas, car qu'advient-il quand le quelque chose ou le quelqu'un disparaît de notre champ ?
Nous n'avons plus de raison d'être.

Comme un pied de tomate sans tuteur.

Je préfère être un roseau.

7 juin 2013 10h01

Bein disons que les "anti" n'existent que par leurs oppositions et les "pros" n'ont pas besoin d'opposition pour exister..
L'un n'empêche pas forcément l'autre, mais les simplement "anti" ne pourraient exister sans les "pro"...

7 juin 2013 10h23

Sans doute une des raisons pour lesquelles on parle désormais d'altermondialistes plutôt que d'antimondialistes comme au début des années 2000.

7 juin 2013 11h02

Mais dès qu'on est "pro" quelque chose, on est forcement "anti" une autre. Rien qu'ici à l'auberge, c'est exactement le cas dans la plupart des discussions..
Seulement l'accent est porté au niveau com, le plus souvent ou en tous cas le plus spectaculairement, sur l'aspect "anti", souvent par réactions à des évènements.
Le tout est de ne pas délaisser le côté "pro", le seul créateur de solutions.
C'est bien plus au niveau des actions et de la com, que le sujet se pose, plutôt que de catégorier les pros d'un côté et les anti de l'autre, comme deux clans séparés et étanches.

7 juin 2013 11h07

Le fonctionnement des médias y est sans doute pour quelque chose.
Je le vois bien au niveau de la presse locale avec qui j'ai des rapports fréquents.
Les journalistes préfèrent avoir du sang qu'un truc qui fonctionne bien sans problème.
Parce que ça fait vendre, tout simplement.
C'est nocif à la longue.

7 juin 2013 13h02

Sûrement les extrêmes et scandales se vendent bien mieux que les choses qui vont parfaitement bien et sans problèmes.

7 juin 2013 14h37

Il n'y a pas que les medias..
Et sur les forums ? pour ne citer que Q/R, combien de questions "anti" pour de questions "pour" ?

7 juin 2013 14h45

En même temps comment exercer la "pensée critique" sans être "contre" ?

7 juin 2013 15h15

Mais c'est exactement ce que je disais ! voir mon 1°post
L'un sans l'autre, est impossible ; ensuite, que mettra-t-on en avant en priorité ?

Simplement ne pas accuser les médias de tous les maux, et savoir regarder aussi son propre fonctionnement, sans s'auréoler d'un voile de vertu.
On participe aussi largement, individuellement, à ce fonctionnement.

7 juin 2013 15h42

Tu penses à notre voyeurisme potentiel Lurette ?

7 juin 2013 16h23

Non, pas spécialement, Segel, quoique qu'il est réel, plus ou moins.
Juste que tout simplement, c'est plus facile de dénoncer que de proposer, et qu'il bien souvent impossible de ne pas réagir en tant qu'"anti", c'est d'ailleurs souhaitable. Et c'est aussi, pour ces deux raisons, bien plus fréquent.
Les "pro" (arguments et propositions) existent aussi, seulement les réactions sont moins émotionnelles , donc moins nombreuses. Ou alors, elles seront des réactions "anti", qui entrainera des réponses anti aux anti, etc..

7 juin 2013 18h17

Comment se positionner "pro non-violence" quand on est confronté à la violence, par exemple ?

7 juin 2013 18h52

En Aikido on apprend d'abord à éviter, voir détourner et retourner contre l’adversaire sa propre violence.
Même si c'est pas toujours évident, ça me semble bien vue.

7 juin 2013 18h55

Oui, le mec qui a inventé l'aikido était en prison avec un maître de taichi.
On utilise l'énergie de l'autre contre lui-même.

Mais bon, en débat d'idées ça le fait moins.
Et puis, on ne peut pas demander à tout le monde de faire des arts martiaux non ?
Quoique, ça serait un facteur de paix dans le monde, je pense ...

7 juin 2013 20h45

gonzo

c'est les antilopes qui vont morfler

7 juin 2013 21h24

Mince si en plus faut apprendre l'aikido aux antilopes ont est pas sortie des violences

7 juin 2013 21h44