29 août 2009 10h11
modifiée
29 août 2009 10h35

coquelicot
Pourquoi, en France, n'existe t-il aucun centre médical qui puisse venir en aide (soigner) les hommes violents

c'est vrai j'ai pu constater que l'unique façon de "régler" le pb des conjoints violents est l'incarcération.
Or des études ont montré que ces derniers(pas tous mais une grande majorité) avaient eux-même subi des violences dans leur enfance.
Et je ne pense pas que l'incarcération guérira l'homme violent qui a subi des violences dans son passé.
Je serai d'avis que ces hommes qui passent en jugement doivent être internés et non incarcérés.
Qu'en pensez-vous?
PS: au Canada, ces fameux centres existent, en France deux centres ont été ouverts mais fermés faute de crédit!!!!

http://www.justice.gouv.qc.c...

29 août 2009 10h17

gonzo
en France on vit sur beaucoup d'appriori et d'habitudes qui empêchent d'avancer.
un peu comme dans d'autres pays remarque, mais ils sont différents.
problème culturel.

29 août 2009 10h57

Djabali
en France on préfère supprimer des postes de profs et d'éducateurs pour au moindre problème qui ne manque pas d'arriver les remplacer par des flics. Malheureusement nous somme dans une société qui préfère la répression à la prévention. Peut-être une psychothérapie ?

29 août 2009 11h12

Gast
J'ai bien l'impression qu'en France, comme je l'ai déjà dit sur Q&R, pour tout ce qui est pénitentiaire ou psychiatrique (Bref, détention de personne), on se contente de "mettre de côté" les gens concernés sans réflexion de fond. Peut-être le fait que ces domaines n'aient aucun sex-appeal électoral aide-t-il. C'est assez écœurant, mais je crains que ça ne change pas de si tôt.

29 août 2009 12h19

Hélène
c'est malheureux à dire, mais ça coûterait trop d'argent à l'Etat, ce n'est pas dans leurs objectifs de faire en sorte que nous vivions biens, heureux et soignés...
les gens "déviants" sont donc mis au rencard, camisole chimique ou physique (prisons, Hôpitaux Psy...) et cela ne peut pas aller mieux.
(ouh, je suis négative, mais la réalité est même sans doute pire que ça!)

29 août 2009 12h33

DAME Miette
Bien d'accord avec tous
en particulier ROUKMOUTE ( c'est pire ..)
et avec GAST
.

29 août 2009 12h41

Hélène
Je vois ça comme une sorte de "tri" de la population, suivant si tu es "normal" ou pas, on te met dans des cases, et si tu es "déviant" "marginal"....mis de coté, non seulement par l'état, mais aussi par le reste de la population qui veut être dans la norme.

29 août 2009 13h37

R.WOLF
excellente question!

des expériences de ce type ont étés menées en Israël aussi.
je souffre de problèmes psys depuis longtemps, je peux te dire que c' est toujours le m^me truc, tu vis dans une grande agglomération, tu as des moyens financiers et assez de culture pour te rendre compte que tu peux demander de l' aide, qu' elle existe; aucun problème. si ce n' est pas le cas, bonne chance.

l' incarcération dans ce cas-ci est absurde comme à mon avis 75% des incarcérations.

le fait que de tels centres n' existent pas est une HONTE! que ces centres n' existent pas faute de crédits un SCANDALE!

dans ce problème que toi et ton conjoint rencontrent je vais te donner les suggestions suivantes; prendre conscience honnêtement que chacun de vous à un problème et mérite des soins et est responsable de les rechercher.
deuxio; lisez, documentez vous, renseignez vous.

toi qui est libre, tu pourrais essayer de contacter ou rencontrer des groupes d' entraide genre co-dépendant anonymes, etc (ici encore tu as intérêt à vivre dans une grande ville); un excellent livre que je conseille souvent est :/ vaincre la codépendance Melodie Beattie. ce livre te permettra mieux de comprendre la complexité de ce que tu vis.
ton ami pourrait aussi lire les ouvrages d' Alice Miller qui parlent de la maltraitance des enfants.

autre chose enfin; se soigner de telles problématiques est très dur, prend du temps; on est seul. mais tu pouras "grandir" aussi à cause de ça et ton conjoint aussi je le souhaite.

prenez votre temps, toi, n' acceptes plus jamais le premier coup, je dis bien le premier coup; plus question de subir.
si tu es motivée, bosses sur toi, si ton ami ne veux pas laisses tomber.

tu peux te renseigner aussi sur ces choses qu' on nomme la relation victime, sauveteur, bourreau.

tant pis si les structures n' existent pas, toi fonces; en prenant ton temps néanmoins, la situation ne date pas d' hier, elle ne se résoudra pas facilement, pourtant aller mieux, en sortir (relativement ou tout à fait) est possible.

29 août 2009 14h25
modifiée
29 août 2009 14h53

Martine
L'argent est le maître...aucune rentabilité possible...pas de possibilité de bénéfices...L'humain n'a pas d'importance, le sauvetage des familles...non plus !

La justice ne projette pas dans l'avenir, juste dans l'immédiat...

29 août 2009 14h33

R.WOLF
à force de marcher sur la tête on finit par se casser la gueule.

29 août 2009 14h37

yv
il ne faut évidement pas compter sur une aide "efficace" des structures gouvernementales (surtout en ce moment) par contre les associations de femmes battues, se développent. Tu devrais les contacter, c'est toujours bon d'avoir des conseils de personnes qui ont subi la même épreuve (qui est malheureusement courante) et qui a trouvé des solutions. "ni putes ni soumises" est la plus connue, il en existe certainement prés de chez toi, n'hésites surtout pas, ils sont bien plus au jus, que n'importe qui d'autre.
biz yv

29 août 2009 17h29
modifiée
29 août 2009 17h31

DAME Miette
J'approuve les conseils de YV

En ce qui concerne ces centres dont tu "rêves" il resterait toujours le problème suivant :
N'irait s'y faire soigner que celui qui RECONNAÎT avoir des problèmes de violence avec la volonté sincère de les supprimer

On ne pourrait forcer quelqu'un à se faire soigner
( ce qui est très souvent pris ainsi : "non mais! je ne suis pas un fou ! "

Si tu arrives à dialoguer calmement avec ton mari
(( ou alors tu peux lui écrire une lettre apaisante, apaisée, non agressive et proposant des solutions de réconciliation , des mains de paix tendues , des thérapies , la solution de l'amour ... et partageant les torts ...) peut-être pouvez-vous envisager une thérapie ENSEMBLE
S'il refuse cela ....tu n'as plus que les autres moyens, souvent violents également ( même si ce ne sont pas des violences physiques )

je pense à toi
je souhaite que tu te sortes de cette situation traumatisante, et si nocive pour tes enfants
.

29 août 2009 17h39

R.WOLF
je rejoins les avis de Yv et Dame Miette aussi; on ne peut pas forcer quelqu' un à se soigner. par exemple forcer un toxicomane à se soigner ne donne en général pas de bon résultats.

pour mes suggestions; je voudrais dire, bien sur libre à toi de les suivre ou non.

je voudrais encore dire commennt ma psy procède en général avec moi (thérapie cognitivo-comportementale); pour m' amener à changer (et je suis quelqu' un de très entêté), elle essaie toujours de me faire comprendre l' intérêt que j' aurais à le faire; là en général je marche.

29 août 2009 17h59

yv
Non on ne pas forcer à se soigner, mais l'entourage a son rôle à jouer. A montrer sa détermination à ne pas accepter cette situation (rapport violents dans le cas de coquelicot), préciser que cette situation dépend de ses actes, qu'il ne pourra voire ces enfants, quand elle aura des gages de sécurité, lui rappeler souvent que chacun de ses actes auront des conséquences, en favorable ou le contraire. Lui fermer les portes à tout jamais, cela voudrais dire qu'il risque d'être livrer à lui même et qu'il n'y a plus d'espoir, dans ce cas il risque de disjoncter, et de ne pas trouver la force de chercher d'où viens son désespoir. Il a gâché ses chances avec coquelicot, peut-être qu'un jour il pourra se reconstruire et jouer son rôle de père.
Mais pour l’instant il est plus urgent que coquelicot, s’occupe d’elle et qu’elle arrive à apaiser la petite, qui doit ressentir la tension.
biz yv

29 août 2009 19h59

coquelicot
merci à tous pour vos conseils.
Je tiens à vous préciser qu'il est conscient de son problème de violence.
Depuis quelques mois il suivait une thérapie mais pas régulièrement.
Ensuite il a demandé à son psy un traitement, ce dernier pensant qu'il n'en avait pas besoin. Il lui a prescrit un anxiolitique mais à dose faible. Pareil que la thérapie, il(mon conjoint) ne les prenait pas régulièrement.

J'ai le coeur déchiré car, cela peut vous paraitre bizzare, mais je ressens toujours de l'amour pour lui et je suis extremement peinée de ce qui va lui arriver; puisqu'il était en sursis suite à ma première plainte en septembre dernier (18 mois avec sursis etobligation de soin)il risque donc d'être incarcéré et je le vis très très mal.
Aujourd'hui il est venu nous voir, tout c'est bien passé et il se présente lundi matin au commissariat.
Je vis très mal cette situation. Je ne veux pas qu'il aille en prison, je veux qu'il guérisse de cette p.tain de maladie.

29 août 2009 20h08

yv
demandes conseil auprés de ni pute ni soumises, n'ai pas peur, c'est normal que tu 'l'aime,
biz yv

29 août 2009 20h15

MAMIE BONHEUR
coucou tout le monde!!! j'ai du moi aussi passer par là et yves a raison prends une assosse ou les gens on ce parcours pour t'épauler le chemin est long mais bats toi pour tes ptits bouts pour qu'ils ai le meilleur de toi et si en face il ne comprends pas prends le large av tes enfants je suis de tout coeur av toi et tes enfants je vous embrasse

29 août 2009 20h35

MAMIE BONHEUR
si il en est conscient c'est déja un pas! je peux comprendre tes craintes et l sont fondées mais si tu l'aime qu'il taime et siil veut vraiment s'en sortir ?,,, tu sais on ne guérri pas facilement de ce comportement av du temps beaucoup d'amour peut ^^être que vous réussirez ?!!! bon courage !!!

29 août 2009 21h24

Martine
Conscient...mais pas suffisament pour suivre sérieusement la thérapie ni les traitements...Ne culpabilises pas...ce n'est pas de ta faute...Il faut qu'il se prenne en main et il n'y a que lui qui puisse le faire !...L'amour ne suffit pas toujours...mais c'est une graine d'espoir...

1er septembre 2009 17h27

jamydefix
C'est au bord du gouffre que l'on prend conscience de l'abime.
Ton mari a la chance que tu l'aime encore,mais comme dit martine l'amour ne suffit pas et tout particulièrement dans de tels cas.
Si il ne veut pas que ses enfants deviennent pas comme lui des violents,ni te faire souffrir,il doit suivre en urgence et long terme une thérapie.
Au cas ou ce systhème débile l'enferme.
Pour avoir aussi connu la prison,je peut te dire que ce n'est pas la fin du monde.
Cela dépend bien sur de chacun et ou,mais ce peut être l'occasion de réfléchir à sa vie passé et tout le temps pour lire et progresser mentalement.
Mème si il reste en libèrté,tu pourrais lui offrir les excellents livres que t'a conseillé RED.
Voir même un autre s'appelant "l'intelligence émotionnel",écrit par un américain.
Bonne chance cariño

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