28 juin 2009 03h59	Jean-Pierre ♫	Saurez-vous trouver de quel roman est issu cet extrait ? PS : Si oui, ne mettez pas la réponse, juste les initiales du titre. La première chose que je peux vous dire c'est qu'on habitait au sixième à pied et que pour Madame R., avec tous ces kilos qu'elle portait sur elle et seulement deux jambes, c'était une vraie source de vie quotidienne, avec tous les soucis et les peines. Elle nous le rappelait chaque fois qu'elle ne se plaignait pas d'autre part, car elle était également juive.
28 juin 2009 08h45	gonzo	bon, j'ai pas de mémoire, sa va etre difficile pour moi ce genre d'exercice :) mais bon, je tente quand par rapport au contexte ... AF
28 juin 2009 12h05	av	Non, comme ça je ne vois pas .
28 juin 2009 13h21	Hélène	cet extrait me parle, mais le re-situer dans un roman, je sèche...
28 juin 2009 13h21	Djabali	LVDS de RG, j'adore ce roman
28 juin 2009 14h38 modifiée 28 juin 2009 14h46	Jean-Pierre ♫	Bravo Djabali ! (Et moi qui croyais que c'est un roman de EA ! On m'aurait manipulé ?...) Un second passage savoureux pour mettre les autres sur la voie : - Monsieur Hamil, comment ça se fait que je suis connu comme Mohammed et musulman, alors que je n'ai rien qui me prouve ? Monsieur Hamil lève toujours une main quand il veut dire que la volonté de Dieu soit faite. - Madame R. t'a reçu quand tu étais tout petit et elle ne tient pas un registre de naissances. Elle a reçu et vu partir beaucoup d'enfants depuis, mon petit Mohammed. Elle a le secret professionnel car il y a des dames qui exigent la discrétion. Elle t'a noté comme Mohammed, donc musulman, et puis l'auteur de tes jours n'a plus donné de signe de vie. Le seul signe de vie qu'il a donné, c'est toi, mon petit Mohammed. Et tu es un bel enfant. Il faut penser que ton père a été tué pendant la guerre d'Algérie, c'est une belle et grande chose. C'est un héros de l'indépendance. - Monsieur Hamil, moi j'aurais préféré avoir un père que ne pas avoir un héros. Il aurait mieux fait d'être un bon proxynète et s'occuper de ma mère. - Tu ne dois pas dire des choses pareilles, mon petit Mohammed.(...)C'est difficile d'élever un enfant dans ce quartier. Mais j'avais bien l'impression que Monsieur Hamil savait quelque chose qu'il ne me disait pas.
28 juin 2009 14h46	av	J'associais ce passage à Simone S . LVDS , bien sur ! En fait , je ne crois pas l'avoir lu . Qui est EA ?
28 juin 2009 14h47 modifiée 28 juin 2009 16h01	Jean-Pierre ♫	EA est le pseudonyme sous lequel RG a publié LVDS. Simone est une excellente actrice mais rien ne vaut la lecture du roman.
28 juin 2009 14h55 modifiée 28 juin 2009 15h04	En voiture Simone	En effet il l'a écrit sous le pseudo de EA @PAG son vrai nom c'est RK en fait (-:
28 juin 2009 15h43	Jean-Pierre ♫	Et son prénom Roman... ;-)
28 juin 2009 16h09	Djabali	J'avais tellement été pris par le livre que j'ai continué avec LPDL'A. À certains égards, j'ai retrouvé quelque chose de ma mère... sauf que pour le coup, je lui voue une admiration un peu moins exagérée.
28 juin 2009 16h14	En voiture Simone	LPDL'A ahhh l'amour maternel ! Il y a eu une adaptation ciné de JD aussi
28 juin 2009 16h22	gonzo	Tf ?
28 juin 2009 16h32 modifiée 28 juin 2009 18h06	En voiture Simone	Et ceci ? Initiales de l'auteur et de l'ouvrage ? Le jeune homme : "Je t'aime et tout est beau" La jeune fille, avec un trémolo intensifié dans la voix : "Tu m'aimes et tout est beau" Le jeune homme, sur un ton plus bas : "Je t'aime et tout est beau" La jeune fille, sur un ton encore plus bas que lui : "Tu m'aimes et tout est beau" Le jeune homme, la quittant brusquement : "Je t'aime" ...un silence... "Mets-toi en face de moi" La jeune fille, même jeu, elle se met en face de lui : "Voilà" Le jeune homme, sur un ton exalté, suraigu : "Je t'aime, je suis grand, je suis clair, je suis plein, je suis dense" La jeune file, sur le même ton suraigu : "Nous nous aimons" etc. @un indice : il est né à Marseille @Non ce n'est pas Pagnol (-:
28 juin 2009 17h19 modifiée 28 juin 2009 18h19	av	Alors là Yogi , je ne vois pas du tout . Je sais qui est EA , le 2ième Goncourt . C'est très ésotérique comme conversation , non. l'auteur , peut-être BV ,mais au pif . MP ? ne me dis pas que c'est M qui parle à F. Non , je ne vois pas . AA ?
28 juin 2009 17h47	Hélène	eh bien, c'est litteraire cet après midi!! j'avoue ne pas avoir retrouvé malgré les indices, E A, je ne vois vraiment pas.... je repasserai plus tard assouvir ma curiosité....
28 juin 2009 18h27	En voiture Simone	AA pour l'auteur bravo C pas Moi (-:
28 juin 2009 18h32	av	Oui , mais j'ai fait une recherche plausible , je ne connais pas assez AA pour reconnaitre un texte comme ça .
28 juin 2009 19h52	Lalo Skywalker	je dirais LVDS....magnifique !!!
28 juin 2009 20h51	R.WOLF	oui, c' est bien lvds de EA ou RG
28 juin 2009 20h56	Jean-Pierre ♫	Hello RED ! Ça faisait longtemps...
28 juin 2009 22h06	En voiture Simone	Bon on donne la/les réponse(s) entière(s) ? Ou on laisse ceux qui étaient en week-end la possibilité de tenter leur chance ?
29 juin 2009 03h33	Jean-Pierre ♫	Laissons du temps au temps. On a la vie devant nous, non ?
29 juin 2009 19h24	Djabali	hoooooo là là, Poil à gratter, comment il arrive à la placer ! quant à la devinette de yogi, je dois dire que je sèche
30 juin 2009 04h06 modifiée 30 juin 2009 04h23	Jean-Pierre ♫	En ce qui concerne ma devinette, cessons les frais. Romain Gary, de son vrai nom Roman Kacew, a obtenu le prix Goncourt pour "Les racines du ciel" en 1956. En 1975, il publie "La vie devant soi" sous le pseudonyme d'Émile Ajar. Le prix Goncourt ne peut être attribué deux fois à la même personne mais, comme nul ne sait qui est Émile Ajar, il l'obtient néanmoins.
30 juin 2009 04h17 modifiée 30 juin 2009 04h24	Jean-Pierre ♫	Mais bon, là je m'égare dans des histoires plutôt cocasses quoique sans rapport direct avec ce roman. "La vie devant soi" raconte l'étonnante histoire d'amour entre Madame Rosa, une vieille juive ancienne prostituée, rescapée d'Auschwitz, reconvertie en gardienne d'enfants de prostituées et l'un de ces enfants, Momo, le narrateur. Cette histoire d'amour universelle entre deux être si différents est une superbe leçon de tolérance. Mais ce qui rend, à mon sens, ce roman unique, c'est le style inimitable de Momo, le narrateur. Momo, n'est pas allé à l'école de la république parce que je n'étais pas encore daté, comme comme vous allez voir quand on se connaîtra mieux, si vous trouvez que ça vaut la peine. Par contre, à 10 ans, il a éprouvé l'école de la vie davantage que la plupart des enfants de son âge. Ce style inimitable est un délice dont jamais je ne me lasse.
30 juin 2009 04h23	Jean-Pierre ♫	@Djabali, Yogi : C'est quoi LPDL'A ??? J'ai consulté la bibliographie de Romain Gary et d'Émile Ajar réunis et je n'ai pas trouvé !
30 juin 2009 15h38	En voiture Simone	LPDL'A : La Promesse de l’Aube Et dans ma question, AA = Antonin Artaud (-:

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