11 décembre 2011 00h18

Djabali
Ça y est, la guerre est déclarée, la coordinatrice pédagogique a envoyé un courriel au directeur des cours pour me casser

le ton de son courriel est identique à ce qu'elle est capable de produire en live : « gna gna gna, gna gna gna, gna gna gna... »

Le plus drôle, c'est que le directeur des cours s'est fendu d'un courriel qui lui ressemble, froid, administratif, hyper-formel. Plutôt que de reprendre les termes du courriel de la coordinatrice, il l'a tout simplement forwardé... Je me retrouve donc avec la copie originale !

Mais il y a encore mieux : tout cela a été envoyé au comptable de l'institut ainsi qu'au tout nouveau directeur. Comme j'ai méticuleusement noté, ces derniers mois, les retards, les activités personnelles pendant le temps de travail, les erreurs de conception et autres petits manquements de la coordinatrice, il me suffit juste d'envoyer une réponse cinglante à tout le monde...

11 décembre 2011 02h46

maurice
je crois val il a bien décrit la situation
il te faut faire un gros effort sur toi même pour garder ton sang froid
le processus de harcélement est destructeur il faut beaucoup de self control
pour ne pas sombrer dans la depression
http://www.cnrs.fr/Cnrspress...

11 décembre 2011 05h35

maurice
non mon gamin a mal au ventre ou il a fait un cauchemar
je me suis réveillé

mais toi prends courage et essaie de te reposer

Vidéo YouTube

11 décembre 2011 13h45

Djabali
je n'ai aucun sang-froid, j'ai sombré dans une grande angoisse en essayant de trouver le sommeil, heureusement que je n'étais pas seul. Valéry, tu ne crois pas si bien dire, j'ai justement rêvé de toute cette histoire, disons plutôt que cette histoire a motivé mes rêves de cette nuit :


Je suis dans une salle de réunion. Il y a d’autres personnes avec moi. Nous sommes au travail. Certains sont de nouveaux professeurs qui commencent tout juste. Nous sommes censés présenter une activité que nous allons faire avec notre classe lors de cette session. L’un des professeurs, en face de moi, explique comment il va faire manipuler des morceaux de poulet mort à ses élèves. Il a d’ailleurs, entre les mains, un quart de carcasse de poulet. Ecœurant. Personnellement, j’ai préparé un bol d’eau tiède dans lequel j’ai versé quelques gouttes d’huile essentielle. Puisque j’ai des groupes de B 1, je leur ferai travailler les sensations physiques. Ils vont y mettre la main, décrire leurs sensations. Je pourrais utiliser aussi de l’eau fraîche. Perrine qui est assise à côté de moi ne semble pas vraiment convaincue, mais je m’en tape. En fait, toute cette réunion n’est qu’une mascarade qui ne m’intéresse pas, cela ne sert à rien de montrer aux autres une activité, je regarde l’autre avec son morceau de poulet.

Je suis dans une maison. J’avais ramassé, à l’extérieur, un petit rameau de manguier. Je l’avais planté dans un bac intégré au-dessus de la cheminée de l’appartement. Il a fini par prendre racine. J’en suis étonné. La tige a commencé à pousser, il y a aussi une sorte de très fin pédoncule qui se termine par des ramifications très fines, une efflorescence j’imagine. Je me demande comment il va continuer à pousser dans un espace aussi restreint, avec aussi peu de terre. D’autant que je vais bientôt partir. Devrais-je le sortir d’ici pour le planter dans le jardin ? Je suis malheureux. Je me couche dans la pièce d’à côté, en position fœtale. Brusquement, mon rêve me transporte : je suis dans le train, en France. J’entends une annonce qu’il nous explique qu’une certaine catégorie de passagers ne doit pas descendre au prochain arrêt. Par les grandes baies vitrées du TGV, je regarde des paysages, des bâtiments modernes, en métal, en verre, le tout plongé dans une éclatante lumière. Tout cela brille d’une telle réalité, j’en suis saisi. Mais je suis déstabilisé. Mon rêve se recroqueville, je vois défiler les façades rouge-bordeaux des rues de Fès. Cruelle désillusion. J’essaie de faire un effort afin de retourner là-bas, je veux choisir mon rêve.

11 décembre 2011 15h10
modifiée
11 décembre 2011 15h13

R.WOLF
je fais la même chose que toi, le moindre écart c' est crac dedans.
je suis très gentil en général mais avec moi on rigole pas.

bref je le piège là où le système voulait le faire ; pas de pitié dans les affaires.

moi non plus je n' ai aucun sang froid ; d' abord je paie (je tombe malade), ensuite je fais payer les autres.
et voilaaa!

11 décembre 2011 16h45

maurice
Reve de djab
Le premier rêve
Je suis dans une salle de réunion. Il y a d’autres personnes avec moi. Nous sommes au travail. Certains sont de nouveaux professeurs qui commencent tout juste. Nous sommes censés présenter une activité que nous allons faire avec notre classe lors de cette session
C’est un rêve de compensation il exprime une façon de liberer ton inconscient
En quelque sorte les difficultés que tu connais actuellement dans ton environnement
Professionnel :la classe
des élements nouveaux sont venus Perturber le train habituel de ton quotidien la présence de collégues nouvellement Promus accrédite une angoisse
l’angoisse du futur de l’inconnu
L’un des professeurs, en face de moi, explique comment il va faire manipuler des morceaux de poulet mort à ses élèves. Il a d’ailleurs, entre les mains, un quart de carcasse de poulet.
L’animal domestique ici le poulet qui apparaît dans ton rêve apparemment il concerne le bestiaire de tes instincts heureusement le poulet est un animal domestique il s’agit donc d’un humain
Mais mort donc il y a une relation que tu entretenais qui a atteint un point de non retour
L’accent sur ta délivrance tu t’en laves les mains est un signe que maintenant
Tu es délivré d’une relation conflictuelle
Le second rêve
Je suis dans une maison. J’avais ramassé, à l’extérieur, un petit rameau de manguier. Je l’avais planté dans un bac intégré au-dessus de la cheminée de l’appartement. Il a fini par prendre racine. J’en suis étonné. La tige a commencé à pousser, il y a aussi une sorte de très fin pédoncule qui se termine par des ramifications très fines, une efflorescence j’imagine. Je me demande comment il va continuer à pousser dans un espace aussi restreint, avec aussi peu de terre. D’autant que je vais bientôt partir.
La maison indique ton moi intérieur au fond ce sont les projections que tu projettes
Sur l’avenir ton présent ne te convient plus tu voudrais redemarrer quelque chose
D’autres et y prendre racine
Car ta vie présente ne te satisfait plus je crois que cela annonce un heureux
Présage pour toi car tu as besoin de renouvellement et cela se fera bientôt
Mais il te faudra encore un peu de patience

11 décembre 2011 17h48

R.WOLF
comment tu fais Maurice pour analyser son rêve?

11 décembre 2011 19h43

Djabali
Vidéo YouTube

11 décembre 2011 21h00

maurice
c'est pas compliqué
http://www.aufeminin.com/car...

11 décembre 2011 21h09

Djabali
dommage, mais c'est raté ; si certaines images des rêves peuvent avoir, en général, une signification donnée, cela dépend toujours, en dernier ressort, de la personnalité du rêveur. Le rêve est un langage différent chaque personne, il faut donc systématiquement chercher la pierre de rosette chez la personne en question. C'est le travail de la psychanalyse.

La maison dans les rêves, qu'elle soit simple cabane, manoir imposant, appartement vaste ou étriqué, elle représente toujours la personne du rêveur : totalement faux. Je me rappelle d'ailleurs de certains rêvent lorsque j'étais adolescent ou jeune adulte ou le bâtiment était clairement en relation avec la famille, en général, avec mon père en particulier. Et ce n'est qu'un exemple

La maison est l'image de la personnalité et de l'identité du rêveur, de la rêveuse. Si la maison est belle, grande et cossue, c'est le signe d'une certaine valeur personnelle pour la rêveuse. A l'inverse, une minuscule maison, un peu défraîchie ou à l'abandon, indique la nécessité de s'occuper mieux de soi-même : voilà une vision tellement caricaturale des choses ! Ainsi, à quelques jours d'intervalle et dans le désordre, j'ai été capable de rêver d'une cathédrale, d'un château baroque, d'un immeuble dont le plafond s'écroule et un petit studio !

Il faut se méfier de ce genre de dictionnaires, en général, c'est plus de l'arnaque Qu'autre chose.

12 décembre 2011 17h33

Djabali
la meilleure : en relisant le courriel de la coordinatrice pédagogique qui se plaint de moi, j'ai repéré

1) une rupture de construction

2) l'usage inapproprié d'une préposition

3) une ridicule faute d'accord d'un verbe



Le directeur de l'institut a pris note « des informations ». Je ne peux plus reculer. Je dois envoyer mon courrier. Je le fais relire par un collègue et je l'envoie, ce soir ou demain.

12 décembre 2011 22h08

maurice
est ce qu'il n' ya pas une autre voie?
en sous-estimant les capacités de ta coordinatrice ne risque tu pas de
tengager dans un processus conflictuelles stériles
ces tensions ont majoritairement un risque majeur
d'abord une démotivation dans ton travail ,donc un préjudice pour tes élèves ?
ensuite ton orgueil a été atteint ne vaut t'il pas mieux accuser le coup
plier mais faire de ta coodinatrice une amie et non plus une rivale
ce que je constate cette histoire te hante ta positivité légendaire
en a pris un coup
si tu t'es fixé des buts refléchis bien sur leurs concordances
avec la conséquence de ta décision sache quand même que
tu as un potentiel de réussitte au dela du monde de l'education
si tes projets sont ficellés go je ne peux t'en dire plus
tu peux exceller dans ton job actuel comme ailleurs dans une autre filière

12 décembre 2011 22h19

Djabali
L'autre voie, celle de ne pas envoyer de réponse, retentirait comme une confirmation de ces accusations. Inacceptable. Évidemment, le risque est grand de s'engager dans un processus conflictuel, je ne le fais pas par plaisir mais par nécessité. Cette fille est une caricature de tout ce qui me répugne : elle est ignorante, incompétente, arrogante et prétend exercer une forme d'autorité sur ma personne qui dépasse largement le raisonnable (c'est-à-dire le strictement professionnel).

Pour la démotivation, tu imagines bien qu'à force de travailler dans ces conditions (je t'épargne les détails de tout ce qui ne va pas ici), il y a longtemps que je m'y suis installé ! au contraire, c'est un des aspects de ma positivité légendaire. Je suis combatif. J'ai vécu une enfance qu'on pourrait qualifier de malheureuse, je n'ai cessé de me battre jusqu'à 18 ans, si j'étais très angoissé avant-hier, aujourd'hui c'est fini. Je suis prêt, elle a voulu commencer, peut-être aurait-elle dû choisir quelqu'un d'autre

12 décembre 2011 22h48

maurice
Cette fille est une caricature de tout ce qui me répugne : elle est ignorante, incompétente, arrogante et prétend exercer une forme d'autorité sur ma personne qui dépasse largement le raisonnable (c'est-à-dire le strictement professionnel).

J’essaie d’inverser une situation en sachant que c’est toi qui souffres
Dans ta phrase il y a six affirmations à connotation négatives
Cela signifie que tu déposes dans ton réel ou ton conscient voir ta mémoire
Que du négatif
Tout simplement ce que je veux dire Djab
Détruits ces pensées négatives avant qu’elles ne deviennent des monstruosités
Psychiques
N’oublie pas tu es sous traitement. ce traitement n’est pas neutre dans le sens
Qu’il comporte des effets secondaires susceptibles d’altérer la perception
Que tu te fais même dans ton relationnel .
en plus Il y a de la fatigue en toi
il faudrait que tu prennes du recul tu as peut-être
Droit à des repos compensateurs ou autres mais il est nécessaire que tu fasses
Le vide en toi
L’être humain est comme un condensateur,un orage
il a besoin parfois de décharger son Potentiel électrique
mais après un orage viens toujours le soleil
Cette coordinatrice tu ne l’as connaîs pas encore assez il se pourrait que
Tu lui trouves plus de points communs que de différences
Oublie la et ne pense qu’a ton salut
adopte la posture de la juste perspective
et essaie de réequilibrer la perception que tu as d’elle

tchaow Djab a demain

12 décembre 2011 23h01
modifiée
12 décembre 2011 23h03

Djabali
Vous devez être intervenu au moins 50 fois pour voir cette intervention.

13 décembre 2011 12h15

maurice
Vous devez être intervenu au moins 50 fois pour voir cette intervention.

13 décembre 2011 22h40

Djabali
la lutte est commencée j'ai envoyé mon courriel ce matin, deux ou trois minutes avant de commencer une réunion (histoire que la coordinatrice ne puisse lire le courriel mais que le directeur de l'institut le puisse, lui.

Les effets ne se sont pas faits attendre : ce soir, j'ai observé que le portier de l'école où j'avais cours a instantanément regardé l'heure quand il m'a aperçu, de loin, dans la rue (je n'étais pas en retard, maintenant je dois faire attention). Je suis surveillé ! À la moindre erreur, je vais m'en prendre plein la gueule le problème c'est que la meilleure amie de la coordinatrice, le même caractère imbuvable, est arrivée avec seulement trois minutes d'avance alors que nous devons être dans l'établissement 10 minutes avant le début du cours. DOMMAGE ! Je déteste travailler comme ça, mais j'ai de l'entraînement : je vais tout noter, SYSTÉMATIQUEMENT. Je vais surveiller mes horaires (je suis capable de le faire), je me sens tout à fait prêt maintenant à ATTAQUER pour me défendre.

13 décembre 2011 23h53

Pépé le Moko
J'ai connu ça pendant 1 an dans une SSII. Le patron ne voulait pas me virer et me filer mes indemnités et je ne voulais pas lui faire le plaisir de lui donner ma dém. C'est épuisant...

Bon courage. Tu vas les niquer !

13 décembre 2011 23h57

Djabali
Disons que ça me motive ! De manière très étrange, maintenant que le conflit est commencé, je me sens rechargé à bloc, grosse montée d'adrénaline

14 décembre 2011 00h26

Pépé le Moko
C'est sûr que c'est mieux que si le conflit était larvé. Ça permet de se concentrer sur les bonnes cibles.
Ça y est, ils ont réveillé la machine de guerre... je les plains presque

14 décembre 2011 00h31

Djabali
d'autant que les conflits ouverts ça m'inspire : la lettre de démission que j'avais écrite en quittant l'Égypte, je la savoure encore de temps en temps je vais attendre un peu pour mettre le courriel envoyé ce matin en réponse à la plainte de la coordinatrice ....

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